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L'église, d'après le portail et les tailloirs, remonte au XIIe siècle. Parmi les constructions qui l'entourent, on voit chez M. Piot, une porte de cave taillée à chanfrein comme les pieds droits du portail et chez M. Guyot, des voûtes de cave plein cintre de la même époque de transition.
L'église n'a qu'une nef plafonnée éclairée de baies XVIIe siècle clans le goût byzantin. Deux verrières blanches ont été restaurées en 1827. Le panneau central du rétable est occupé par un « Martyre de saint Etienne ». Une Vierge à la Chaise, à cadre Renaissance, est peinte sur bois.
Une statuette de la Vierge et l'Enfant, portée jadis en procession, est sculptée sur bois.
Dans la chapelle de Saint-Vincent est un reliquaire contenant le crâne, le fémur et le tibia du saint accompagnés d'un procès-verbal d'authenticité. Une inscription nous apprend que le corps du martyr a été trouvé dans les catacombes de Rome et ses restes déposés sous l'autel de Livry, en vertu d'un bref d'Innocent XI rendu en 1690, du temps où la maison Chanut devenait la seigneurie de Livry. Ces reliques furent données par le Pape à l'abbé Chanut.
A noter plusieurs pierres tombales : celle d'Etienne de Villiers de l'Isle-Adam, inhumé sous le choeur (1513) ; celle de l'ambassadeur Pierre Chanut (1662);.celle de la fille du duc de La Force, Olympe de Caumont (1757). Il existait, en outre, un tombeau de Jehan des Granges, mort en 13.. et de sa femme, décédée en 1358. Il a été détruit.
Sur la place de l'Eglise, on voit un ancien calvaire en pierre. |
