Les vertus cardinales et les vertus théologales
lexique de la foi chrétienne
La résurrection des hommes et la résurrection de Jésus au centre de la foi chrétienne
La mort , la vision chrétienne de la mort
Le symbole des apotres, de saint athanase, le symbole de césarée, de nicée et de constantinople
Les sacrements baptème eucharistie confirmation mariage confession ordre extreme-onction le sacrement des malades le sacrement de réconciliation
Les liturgies tridentines vatican II orientales ou occidentales
Le calendrier liturgique et les fetes religieuses
Les Evangiles Matthieu Marc Luc et Jean les livres de la nouvelle alliance
La Bible la bibliothèque de la foi chrétienne
Horaires des messes sénart
les églises de Brie Sénart
Ecrivez nous
Les liens vers des sites amis
L' Avent - quatre dimanche avant Noël pour préparer la venue du seigneur

Le mot Avent vient du latin « adventus » qui signifie arrivée , venue . « Adventus » est synonyme du grec « parousia » qui a donné parousie, mot qui désigne le retour de Jésus-Christ parmi les hommes à la fin des temps.   
Dans l’antiquité, l’adventus d’un empereur était la célébration de son entrée dans Rome ou dans les cités de l’empire au début de son règne ou après un long voyage. Le mot apparaît sur des monnaies avec l’empereur représenté la plupart du temps à cheval.  Cette célébration était accompagnée de grandes fêtes ; Pline le jeune dans un texte sur l’adventus de Trajan raconte : « de tous côtés un peuple en liesse, partout même joie et mêmes acclamations ».
L’ Avent est d’abord employé par les premiers auteurs chrétiens pour désigner la venue de Jésus-Christ parmi les hommes puis il caractérise le temps qui précède Noël.
En 380 le quatrième canon du concile de Saragosse demande que les fidèles soient assidus à l’église pendant trois semaines du 17 décembre à l’Epiphanie le 6 Janvier. A l’époque , le 17 décembre était aussi la date du début des Saturnales , des fêtes qui duraient jusqu’au 23 décembre et pendant lesquelles les hiérarchies sociales et les conventions morales étaient bouleversées. On peut facilement comprendre que l’église ait demandé aux fidèles cette période de pénitence et de réflexion pour qu’ils évitent de sombrer dans la débauche qu’entraînaient les saturnales.

L' Avent attente de la venue de Jésus-Christ

Dans son Histoire des Francs au livre dixième, Grégoire de Tours raconte que Saint Perpétuus sixième évêque de Tours de 460 à 490 « institua des jeûnes et des vigiles à observer pour tout le long de l’année ». Dans cette liste de périodes de jeûne on trouve : « De la mort de monseigneur Martin jusqu’à la Nativité de Notre Seigneur, trois jeûnes par semaine ». L’ Avent , qu’on appela le « Carême de la Saint Martin » , durait plus de six semaines du 11 Novembre à la nativité. 
Le deuxième concile de Tours en 567 avait repris la durée de trois semaines définie par le concile de Saragosse et enjoignait aux moines de jeûner du début du mois de Décembre jusqu’à la nativité.
Par contre, dans son neuvième canon, le concile de Mâcon tenu en 581 avait confirmé l’usage établi par Saint Perpétuus en ordonnant que le jeûne se fasse les lundi , mercredi et vendredi. Cette consigne était applicable pour tous les fidèles. Il ordonne aussi que les offices pendant cette période soient célébrés selon le rite quadragésimal c’est à dire le rite de carême.
Dans la liturgie romaine l’ Avent apparaît dans la deuxième moitié du sixième siècle. Le sacramentaire gélasien et le sacramentaire grégorien parlent d’une période d’ Avent de cinq semaines. Cette période sera officiellement ramenée à quatre semaines par la réforme du pape Grégoire VII (1073-1085).
En 785 le pape Hadrien avait envoyé à Charlemagne un exemplaire du sacramentaire grégorien modifié par le pape Grégoire II. Depuis cette date, Charlemagne avait demandé qu’on adopte la liturgie romaine dans tout son empire.
Même si la France adopta le rite romain et se conforma aux usages de Rome en ce qui concerne l’ Avent, la tradition du carême de la Saint Martin continua encore pendant quelques siècles.

L’ Avent est aujourd’hui un temps liturgique de préparation à la venue du seigneur qui commence le quatrième dimanche avant Noël.  Une tradition veut qu’on prépare quatre bougies qu’on allume au long des quatre dimanches de l’ Avent.

Le premier dimanche, la bougie symbolise le pardon à Adam et Eve,
"Veillez, parce que vous ne savez pas le jour où le Seigneur viendra", Évangile selon saint Matthieu 24, 42

Le deuxième dimanche, la bougie symbolise la foi des Patriarches, en la Terre Promise
"Convertissez-vous , car le Royaume de Dieu est tout proche", Évangile selon saint Matthieu 3, 2

Le troisième dimanche, la bougie symbolise la joie de David, célébrant l'Alliance avec Dieu
"Es-tu Celui qui doit venir ?",Évangile selon saint Matthieu 11, 3

Le quatrième dimanche, symbolise l'enseignement des Prophètes, annonçant un règne de paix et de justice
"Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit", Évangile selon saint Matthieu , 24

Sources :