Les symboles de foi qu’on appelle aussi des « Credo » sont des textes qui explicitent le contenu de la foi catholique. Ils ne font pas partie du canon des écritures pourtant on leur a donné parfois une valeur apostolique. Une tradition prétend même qu’un d'eux aurait été composé par les apôtres le jour de la pentecôte.
Un symbole de foi correspond à la synthèse de la foi du croyant et de son engagement personnel dans son alliance avec Dieu. La dénomination de « Credo », en latin « Je crois », donnée à ces textes traduit bien qu’un chrétien qui récite un symbole de foi c’est d’abord un homme qui dit « Je crois ».
Un symbole de foi est aussi l’expression de l’unité d’une communauté qui confesse la même foi. Il représente la charte de l’Eglise, ce qui mobilise ses membres et ce qui constitue les bases de l’adhésion de ceux qui veulent la rejoindre. Dans certains textes de conciles, le « Je crois » est même remplacé par un « Nous croyons ». Le credo que récite l’individu n’a de valeur que s’il est le même que celui qu’a reconnu l’Eglise.
Ce symbole de foi permet ainsi la reconnaissance entre les membres de cette communauté. Le mot symbole vient d’ailleurs du grec sumbolon qui désigne un objet coupé en deux qui constitue un signe de reconnaissance quand les porteurs peuvent faire s’ajuster les deux morceaux. Pris séparément les morceaux n’ont pas de valeur, c’est leur réunion qui leur rend une signification.
Les situations de la vie dans lesquelles on utilise ce symbole de foi découlent naturellement de ses différentes fonctions : le baptême pour marquer l’adhésion du baptisé , la liturgie pour marquer l’unité de la communauté , les exorcismes et les persécutions pour s’affirmer face à des agresseurs , les polémiques contre les hérétiques pour rappeler les termes précis de la foi.
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