Le mot vertu vient du latin « vir » qui désigne l’être humain de sexe masculin. La vertu est donc théoriquement la qualité propre d’un être humain : ce qui le caractérise et le différencie, ce qui le rend apte à remplir sa fonction.
La doctrine de la vertu a été crée par les philosophes grecs ( Platon, Aristote, … ) puis reprise et développée par le judaïsme et le christianisme. Le sens du mot vertu s’est ainsi logiquement réduit à celui de force morale et le christianisme a ajouté les vertus théologales que sont la foi, l’espérance et la charité.
Plus précisément, on peut trouver aujourd’hui la définition suivante : « La vertu est une disposition habituelle et ferme à faire le bien » ( Catéchisme de l’Eglise Catholique 1803 ) , définition normalement applicable uniquement aux vertus morales.
Par analogie avec celle-ci, si l’on veut rester général, on peut donc proposer : « La vertu est aussi une disposition habituelle et ferme à atteindre le vrai dans un domaine donné » , définition applicable aux vertus intellectuelles. |
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On dénombre cinq vertus intellectuelles : l’intelligence, la science, la sagesse, l’art et la prudence.
Les vertus morales et les vertus intellectuelles sont regroupées sous le terme de vertus humaines. Elles sont acquises par l’éducation, par la pratique, par la volonté et par la persévérance. Elles se réfèrent à l’homme.
Par contre, les vertus théologales, c’est à dire les vertus qui ont Dieu lui même pour objet, sont infuses. Pour un chrétien c’est Dieu qui les répand dans l’âme de l’homme. Même si elles sont un don de Dieu, il faut savoir le faire fructifier.
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