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Pâques ou Pâque histoire de la date de cette fête

Le mot pâques vient du latin chrétien Pascha , dérivé de l’hébreu biblique pèsah qui désigne l’agneau pascal et du verbe hébreu pâsah qui veut dire « passer par-dessus , épargner ». La Pâque juive commémore la fuite des hébreux hors d’Egypte. Le verbe pâsah rappelle que quand il a frappé les premiers-nés égyptiens Dieu épargna ceux des juifs « C'est le sacrifice de la Pâque en l'honneur du Seigneur : il a passé les maisons des fils d'Israël en Égypte ; lorsqu'il a frappé l'Égypte, il a épargné nos maisons ! » ( Exode 12,27 ).

La fête de Pâques chrétienne commémore la résurrection de Jésus-Christ , elle a repris le même nom parce que la résurrection a eu lieu pendant la Pâque juive. Pâques aurait gagné son s final au treizième siècle époque à laquelle le quatrième concile de Latran ( 1215 ) créa l’obligation de « faire ses pâques » dans son canon 21 : « Tous les fidèles parvenus à l'âge de discrétion confesseront tous leurs péchés au moins une fois l'an à leur propre prêtre ; ils accompliront la pénitence qui leur sera imposée et recevront le sacrement de l'eucharistie avec respect au moins à Pâques, si ce n'est qu'ils croient s'en devoir abstenir pour une cause raisonnable, et de l'avis de leur propre prêtre, pendant quelque temps. ».

Pâques ou Pâque , date de la fête

On ne trouve de référence à la fête de Pâques qu’à partir du début du deuxième siècle. A l’époque elle donna lieu à des conflits au sujet de la date de sa célébration. L’église asiate célébrait Pâques le même jour que les juifs c’est à dire le quatorzième jour de la lune du mois de Nisan. On appelle cette pratique l’usage quartodeciman , elle trouve sa source dans l’ancien testament « Le quatorzième jour du premier mois, au coucher du soleil, ce sera la Pâque en l'honneur du Seigneur. » ( Lévitique 23,5 ). Les autres chrétiens célébraient Pâques le dimanche qui suivait ce quatorzième jour. Cette diversité de pratique provoqua un premier conflit à Rome vers 120 sous la pape Xyste puis un autre sous le pape Anicet ( 155-166 ) mais les deux pratiques restent autorisées. En 157 , Saint Polycarpe , évêque de Smyrne , était venu rencontrer Anicet à Rome pour le convaincre d’adopter l’usage quartodéciman mais n’avait pas réussi. On raconte que cela ne les avait pas empêché de célébrer l’eucharistie ensemble. 

La question de la date de Pâques provoqua un schisme à l’époque du pape Eleuthère ( 174-189 ). La situation s’envenima sous le pape Victor ( 189-199 ). Lors de différents synodes les églises occidentales affirmèrent que Pâques devait être célébré le dimanche mais les églises asiates maintinrent leur position. Victor était sur le point de les déclarer donc exclues de la communion mais Saint Irénée lui écrivit pour l’en dissuader.   

A la demande de l’empereur Constantin , le concile d’Arles , réuni le 1er Août 314 , établit que la fête de Pâque devait être célébrée partout à la même date. C’est le concile de Nicée qui définit la règle définitive : Le jour de la Pâque est fixé au dimanche d'après le quatorzième jour de la lune, qui suit de plus près l'équinoxe du printemps.