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Anaphore de Saint Basile

 
   

Chantant, criant, clamant l’hymne de victoire et disant :
CHŒUR : Saint, Saint, Saint, le Seigneur Sabaoth.
Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire. (Is 6, 3)
Hosanna au plus haut des cieux !
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Hosanna au plus haut des cieux ! (Mt 21, 9)
PRÊTRE : Nous aussi, pécheurs, avec ces bienheureuses Puissances, Seigneur ami des hommes, nous nous écrions et nous disons : Tu es Saint, vraiment, tu es très Saint, et il n’est pas de mesure à l’excellence infinie de ta sainteté. Tu es juste dans toutes tes œuvres, car c’est avec équité et juste jugement que tu as tout fait pour nous.
Ayant façonné l’homme en prenant du limon de la terre, et l’ayant honoré de ton image, ô Dieu, tu l’as placé au paradis de délices, lui promettant, s’il observait tes préceptes, la vie immortelle et la jouissance des biens éternels. Mais il ne t’a pas écouté, toi son vrai Dieu, son Créateur, et, séduit par la ruse du serpent, il s’est donné la mort par ses propres péchés. Alors, dans ton juste jugement, mon Dieu, tu l’as banni du Paradis pour le placer en ce monde, et tu l’as fait retourner à cette terre d’où tu l’avais pris, tout en disposant pour lui le salut par une seconde naissance, en ton Christ lui-même.
Car tu n’as pas rejeté pour toujours la créature que tu avais façonnée, ô Dieu de bonté, ni oublié l’ouvrage de tes mains, mais tu l’as visité de différentes manières, dans la tendresse de ton cœur : tu as envoyé les prophètes, tu as opéré des merveilles puissantes par tes saints qui, de génération en génération, furent agréables à tes yeux. Tu nous as parlé par la bouche de tes serviteurs les prophètes, qui nous ont annoncé le salut à venir. Tu nous as donné le secours de la Loi. Tu as préposé les anges à notre garde.
Mais lorsque vint la plénitude des temps, tu nous as parlé par ton propre Fils, par qui aussi tu as fait l’univers. Lui qui est la splendeur de ta gloire et l’empreinte de ta Personne, lui qui porte toute chose par sa parole puissante, il ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à toi, Dieu et Père, mais lui, le Dieu d’avant les siècles, il est apparu sur terre, il a vécu parmi les hommes, il a pris chair de la Sainte Vierge, il s’est anéanti lui-même, prenant la condition d’un esclave, devenant conforme à notre corps de misère pour nous rendre conformes à l’image de sa gloire.
Et puisque le péché, par la faute d’un homme, était entré dans le monde, et par le péché, la mort, il a plu à ton Fils unique, celui qui est dans ton sein, toi Dieu et Père, de naître de la femme, la Sainte Mère de Dieu et toujours Vierge Marie, de naître sous la Loi, condamnant le péché dans sa propre chair, afin que ceux qui étaient morts en Adam fussent rendus à la vie en lui, ton Christ.
Ayant résidé dans ce monde et donné ses préceptes salutaires, nous détournant des errements de l’idolâtrie, il nous a amenés à te connaître, toi vrai Dieu et Père, et nous a acquis pour lui-même comme un peuple choisi, un sacerdoce royal, une race sainte. Nous ayant purifiés dans l’eau et sanctifiés par l’Esprit Saint, il s’est livré lui-même comme rançon à la mort, dans laquelle nous étions retenus, vendus au péché.
Descendu par la croix au séjour des morts, afin de parfaire en lui toutes choses, il a dissipé les angoisses de la mort. Ressuscité le troisième jour, il a frayé à toute chair la voie de la résurrection d’entre les morts, car il n’était pas possible que l’Auteur de la vie fût soumis à la corruption. Il est devenu prémices de ceux qui se sont endormis, premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier de tout. Et monté aux cieux, il s’est assis à la droite de ta grandeur, au plus haut des cieux, lui qui viendra rendre à chacun selon ses œuvres.


Anaphore de Saint Basile - Sanctus
Anaphore de Saint Basile - Préface Anaphore de Saint Basile - Consécration