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La préparation des dons , offrande du pain et du vin
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La Préparation des dons

L’apport d’ offrandes par les fidèles pour la célébration de l’eucharistie est attestée dès le deuxième siècle. Dans sa première apologie, Saint Justin ( mort en 165 ) écrit : « Puis on apporte un pain et une coupe d’eau et de vin trempé au frère qui préside ; il les prend , les élève en louange et gloire au père de l’univers au nom du fils et du saint esprit , et il rend grâce pour avoir été faits digne de Lui et de ces dons. » ( 1,65,3 ). Dans son livre Contre les Hérésies , Saint Irénée ( mort en 202 ) définit l’apport des offrandes comme une obligation : « le même Verbe prescrivit au peuple de faire les oblations, bien qu'il n'en eût pas besoin, afin qu'ils apprissent à servir Dieu, tout comme il veut que, nous aussi, nous offrions notre présent à l'autel continuellement. » ( Livre IV , chapitre 6 ). Cette obligation est même renforcée par le canon 4 du deuxième concile de Macon en 585.

La préparation des dons - liturgie eucharistique
Dans les premiers siècles on se servait indistinctement de pain levé ou de pain azyme pour célébrer l’eucharistie ce qui facilitait l’apport du pain eucharistique par les fidèles. Très vite on vit apparaître dans l’Eglise l’objectif de soustraire la fabrication de ce pain au domaine profane. Le fer à hostie, un moule en métal utilisé pour la cuisson des hosties sur lequel étaient gravés des empreintes de symboles religieux, aurait été inventé au neuvième siècle. Il simplifia sans doute leur fabrication en grand nombre. Le pain azyme commença donc à se substituer au pain levé dans le rite romain à cette époque. Puis, l’usage du pain levé étant devenu un des éléments du schisme de 1054 entre l’église d’Orient et celle d’Occident, il fut définitivement abandonné par l’église romaine à cette époque. La confection du pain eucharistique et son apport par les fidèles disparurent par la même occasion.

Cet abandon de l’usage du pain levé ne fut jamais inscrit dans les textes puisque dans le code de droit canonique on trouve simplement : « Le très saint Sacrifice eucharistique doit être offert avec du pain et du vin auquel un peu d’eau doit être ajouté. Le pain doit être de pur froment et confectionné récemment en sorte qu’il n’y ait aucun risque de corruption. Le vin doit être du vin naturel de raisins et non corrompu. ». ( Canon 924 ).
De même le vin utilisé fut initialement du vin rouge comme lors de la dernière Cène. Cette coutume fut gardée jusqu’au XVI ème siècle. A cette époque on commença à utiliser un purificatoire, linge blanc destiné à purifier le calice et les doigts du prêtre. On préféra alors célébrer l’eucharistie avec du vin blanc qui tâche moins que le vin rouge sans que cet usage soit inscrit dans le droit canonique.
Aujourd’hui l’apport des offrandes par les fidèles se limite à donner quelques pièces pendant la quête. Leur rôle ou celui du diacre est de transmettre les offrandes au prêtre mais c’est lui qui les dépose sur l’autel. Dans certaines situation , les fidèles peuvent apporter d’autres dons au pied de l’autel.
La présentation des offrandes par le prêtre s’accompagne de deux prières, directement inspirées des bénédictions juives prononcées au début du repas de shabbat : le Kiddush qui est récité pour le vin, le motsi qui est récité pour la pain.

Tu es béni, Dieu de l’univers, toi qui nous donnes ce pain, fruit de la terre et du travail des hommes ; nous te le présentons ; il deviendra le pain de la vie.

Tu es béni, Dieu de l’univers, toi qui nous donnes ce vin, fruit de la vigne et du travail des hommes ; nous te le présentons, il deviendra le vin du royaume Eternel.

Puis, incliné devant l’autel, le prêtre ajoute à voix basse : Humbles et pauvres, nous te supplions, Seigneur accueille-nous. Que notre sacrifice en ce jour trouve grâce devant toi. Pour exprimer son désir de purification intérieure il ajoute en recevant quelques gouttes d’eau sur les mains : Lave moi de mes fautes , purifie moi de mon pêché.
Enfin le prêtre invite les fidèles à la prière et conclut la présentation des dons par la prière sur les offrandes.

Sources :